Cours HLP : L'humanité en question - La question de la pop culture

Révisez la HLP avec cette fiche sur l’humanité en question : art, culture, pop’philosophie… Explorez comment ces courants redéfinissent notre vision du monde !
Programme HLP Terminale : l'humanité en question
"L’humanité en question" est une réflexion centrale du XXᵉ siècle, où les transformations culturelles, artistiques et philosophiques interrogent la place de l’homme dans le monde contemporain. Alors que l’idée de progrès était autrefois associée à la science et à la technique, elle est désormais remise en cause sous différents points de vue, notamment par les guerres, l’industrialisation et la montée des cultures alternatives.
L’art lui-même devient un espace de contestation et d’expérimentation : le pop art, incarné par Andy Warhol, fusionne consommation et création, brouillant la frontière entre œuvre et produit industriel. Dans le même temps, des mouvements underground, comme la beat generation de Jack Kerouac, refusent la culture dominante et explorent de nouvelles formes d’expression. La pensée contemporaine s’ouvre également à une nouvelle approche avec la pop’philosophie de Deleuze, qui cherche à rendre la philosophie plus accessible et intuitive.
Ce cours vous invite à explorer ces transformations majeures et à comprendre comment elles remettent en question notre conception de l’humanité et du progrès.
Pour approfondir vos révisions en HLP, notre partenaire SchoolMouv vous propose des cours complets, des fiches détaillées, des vidéos explicatives et des quiz interactifs. Explorez comment l’art, la culture et la philosophie interrogent la place de l’homme et l’idée de progrès dans le monde contemporain. Du pop art à la pop’philosophie, en passant par la culture underground, accédez à un accompagnement structuré pour réviser efficacement et réussir votre bac.
1) Art et consommation
Le mélange entre art et produits de consommation est l’un des traits fondamentaux de la culture actuelle. Elle brouille les codes et la distinction entre l’œuvre d’art et l’objet industriel reproduit à grande échelle.
Andy Warhol est l’un des fers de lance du pop art qui apparaît dès la fin des années 1950.
Parmi les œuvres les plus marquantes du pop art et de son mélange art/consommation figure son Brillo soap pads box, accumulation de boîtes de savon symbolisant la surconsommation.
➜ Il s’agit alors de déterminer si ces œuvres accèdent au statut d’œuvre d’art ou non.
Selon Danto, le critère qui compte est l’intention ; il ne réside pas dans l’objet fabriqué mais dans le sujet pensant. Sa théorie est dite « conventionnaliste », pour lui c’est la théorie qui fait entrer le produit de consommation courante dans le monde de l’art.
➜ Un objet devient œuvre d’art à partir du moment où il est reconnu comme tel dans le monde de l’art.
2) L’underground
La « sous-culture » correspond à une culture cachée, souterraine, qui se démarque des autres formes plus dominantes de la culture, dites « mainstream », qui sont répandus et diffusées par les médias. L’« underground » constitue un mouvement contre-culturel dans son opposition à une « industrie » culturelle.
➜ La culture underground se place d’abord à l’écart de la société et des médias classiques de masse.
Jack Kerouac, auteur de la « beat generation », est représentatif de la culture underground.
Avec son roman Sur la route il se distingue par sa prose spontanée et rythmée.
Entre anecdotes et réflexions, portraits et associations d’idées, tout semble se mêler dans une ambiance surchargée. Le livre est composé de successions de phrases brèves, souvent juxtaposées et peu coordonnées.
➜ L’œuvre de Kerouac est représentative du destin de certains éléments de l’« underground ». Elle est passée d’une marginalité revendiquée à un classique de la littérature américaine.
3) La pop’philosophie
Avec la pop’philosophie et la pop’analyse, Deleuze veut développer une pensée « populaire », accessible à tous. Selon lui, il existe deux manières de comprendre la psychanalyse : par l’étude, la lecture et la connaissance ; ou par compréhension intuitive, directe.
La pop’philosophie s'inscrit dans cette seconde approche. Son sens est même parfois mieux compris par un public non-savant en la matière.
Deleuze compare la pop’philosophie à un « branchement électrique » : si « le courant
passe », on comprend aussitôt.
➜ La connaissance est alors, non un emboîtement de références, mais un flux continue. Pour Deleuze, « l’inconscient n’est pas un théâtre, mais une usine, une machine à produire », ce que Deleuze nomme « corps sans organes » et « machine désirante » c’est-à- dire le désir et la pulsion comme activité et sensation générales de soi.
Le sens populaire comprend mieux l’inconscient et le désir comme intensité propre qui touche sa vie que comme représentation qui lui échappe.